23 mars 2006
CREPUSCULE
soleil de nuit sur la cité
un fil de feu pour l’équilibre
deux mondes en nous se cèdent leur place
quand le soleil hurle à la lune
l’altérité m’a désuni
sous les feux pâles de trop d’envies
se substitue au découplage
l’alter ego de mes traumas
dans ce moment d’éternité
que fige un feu de fin d’un monde
se cristallise à l’horizon
la réunion des improbables
mais à la nuit me rend à moi
l’arrêt du chœur des voix des autres
et le relais dans mes circuits
m’a basculé vers mes angoisses
soleils de nuit sur la cité
et les combats s’échangent de camp
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