6 avril 2006
DESINCARNE
pour des secondes qui durent mille ans
des heures entières à se noyer
dans les impasses de mes dédales
la vie des rêves et mes regrets
c’est des couloirs qui tournent en rond
des ascenseurs désactivés
mais même au fond des oubliettes
reste la vie d’une étincelle
d’un feu follet naît un brasier
et dans tes yeux cet incendie
fait s’enflammer les faux-semblants
pour d’autres rêves aux sans pareils
ici des mains qui s’interrogent
là des regards qui se répondent
et puis l’enfant que l’on rencontre
enfin deux vies qui se racontent
et d’un récit fait une histoire
qui perpétue d’autres nous-mêmes
pour des chapitres en devenir
d’un livre qui n’a pas de fin
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